mardi 11 novembre 2014

La galerie des monstres de Gustave Doré

Le Léviathan


La destruction du Léviathan est une gravure de Gustave Doré, réalisée en 1865. Dans cette gravure, Gustave Doré représente une bête monstrueuse : le Léviathan. Celui-ci est un monstre tiré de la Bible.

Le Léviathan est un monstre marin cité à plusieurs reprises dans la Bible. Il apparaît dans des psaumes (74,14 et 104,26), dans le livre d'Esaïe (27,1) et le livre de Job (3,8- 40,25 et 41,1). Cette gravure-ci, illustre le livre d'Esaïe :

« Ce jour-là, le Seigneur prendra sa grande, sa terrible, sa puissante épée, pour intervenir contre le monstre Léviathan, le serpent tortueux, insaisissable; et il tuera ce dragon des mers. »

L'œuvre représente la chute du Léviathan tué par Dieu. Le Léviathan est un immense serpent ou dragon de mer, capable d’engloutir le soleil. Il est connu pour être le monstre des enfers.

Cette gravure est composée de deux parties :
- La partie supérieure est occupée par Dieu. Il représente le bien, la bonté, donc il est très lumineux et plus clair que l'autre partie de l'œuvre.
- La partie inférieure est composée du Léviathan. Le monstre est le symbole du mal, il est représenté dans une couleur très sombre.

Les nuages sont la séparation du bien et du mal, Dieu est posé sur eux. Ceux-ci peuvent être rapportés aux vagues et à la queue du Léviathan car ce sont les mêmes mouvements d'arrondis.

Les vagues sont les seuls éléments de la partie inférieure à être éclairées car elles sont mises en valeur par Dieu pour tuer le Léviathan.
           
Nous avons choisi cette œuvre car le Léviathan est une bonne figure du mal et de la bête, elle interprète tout à fait la méchanceté et la cruauté. On peut très bien voir la différence du bien et du mal que ce soit dans la gravure ou encore dans l'histoire.

Le Léviathan nous est présenté comme une bête terrifiante, énorme et indestructible. Il apparaît dans de nombreux passages de la Bible, c’est donc un monstre difficile à combattre, mais Dieu le tue dans le livre d'Esaïe : le bien triomphe du mal.

Floriane Tapin, Aimée Faül-François et Joanna De Azevedo

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire